avis, mm est de retour en parfait état ...
qu'on se le dise... _)))
mais elle va repartir aussi sec...
car trop seule ici...
le jardin à 1000 continue son petit chemin et vu les prix beaucoup vont peut-être devoir s'y remettre à jardiner ? Mon ancien coin a été confié à un troupeau de 10 brebis et un mouton donc il n'est plus praticable, même pour s'y promener...
Certains en font de la littérature avec leur jardin et voilà sur quoi je suis tombée...
https://www.msn.com/fr-ch/actualite/oth ... 3a6ff0b85e
J'ai commencé à parler de jardinage sur ce forum en 2008 . Les choses ont peu changé autour de moi et je me suis toujours retrouvée assez seule à jardiner. Je cherche à deviner ce que deviendra mon nouveau jardin car je n'en ai plus pour très longtemps à pouvoir servir ma chère bêche. J'essaye de penser futur et je plante des petits buissons de fruitiers comme les groseillers à grappes rouges, c'est joli et si on aime on peu faire de la gelée avec ces petits fruits ? Enfin voilà, on s'amuse encore un peu comme on peut... - porca miseria !
un temps je lisais beaucoup Gustave Roud le marcheur du Jorat et en 2008, et j'ai suivi bien quelques fois l'un ou l'autre les sentiers favoris de l'écrivain et j'avais avec moi son petit traité de la marche en plaine . Je ne désespère pas de retourner un jour sur ces sentiers
cette région m'était devenue famillière car j'y avais trouvée une famille et il me reste encore là-bas une vieille amie très chère
Je vais aussi recopier ici le petit traité de la marche en plaine.
https://www.bing.com/search?q=photos+du ... A1&PC=HCTS
https://sentier.gustave-roud.ch/gustave-roud
Je vais un peu me focaliser sur Gustave Roud pour trouver l'ambiance de ses marches car j'aime beaucoup, sa façon de concevoir la marche en plaine et en montagne, j'aime pratiquer ce genre de marche et je prépare déjà cette année 2023 qui sera pour moi ainsi que pour beaucoup d'autres, celle de la marche en plaine.
https://www.bing.com/search?q=photos+du ... A1&PC=HCTS
https://www.babelio.com/livres/Roud-Pet ... ne/1183455
https://www.gustave-roud.ch/accueil/
https://www.babelio.com/livres/Roud-Air ... de/1421123
et voilà dàja un texte de Roud que je viens de trouver :
"Lorsqu’il a quitté la maison, la brume d’aube qui festonnait les prés ne s’était pas encore dissipée. La vieille sacoche à l’épaule, comme un colporteur, il a marché toute la matinée d’un pas régulier, les jambes fortes, la nuque voûtée, le regard sur la route où penchaient des lotiers mal en point."
« Sur la pointe des quatre mille mètres, l’homme des glaciers sublimes, confondant la grandeur et le nombre, s’émerveille bonnement du dédale de sommets qui l’entourent. » S’ouvrant sur une ironique adresse à Ramuz et aux conquérants des cimes et des sommets alpins, tirant gloire ou ravissement éphémères de leurs exploits, Gustave Roud plaide ici pour une expérience de la marche en apparence plus modeste mais combien plus profonde. Le poète fut, en effet, un grand arpenteur des collines du pays vaudois, marcheur nocturne souvent, rendant visite à un ami ou errant sans prétexte ni but. Nombre de ses textes et poèmes sont sans doute nés de ces divagations. Examinant, à sa façon délicate, divers aspects constitutifs du voyage – la solitude, le rythme, les noms de villages, les étoiles, les chambres -, Roud ne s’y arrête que pour décliner la singularité de son aventure : car la marche, si elle implique le corps et sa fatigue, faisant même de celle-ci une alliée, est pour lui une voie spirituelle. Une fuite, une rupture, un oubli, un grand saut hors de la linéarité du temps et de l’architecture de l’espace : il s’agit avant tout de se perdre, de voir se décomposer le monde autour de soi, de devenir le fantôme de ce monde, d’en être expulsé, chassé, pour le faire naître à nouveau dans l’intemporel, dans les mirages de l’esprit et dans les miracles du coeur, au seul rythme de ses pas, au seul diapason de sa joie. La marche est l’autre nom de la solitude.
« Si la marche en montagne se déroule selon le rythme le plus simple et le plus immuable : finasseries entre le jarret, le roc et la corde, cinq minutes de « panorama », et descente, aux lèvres l’orgueil de la victoire sur soi-même et le granit, la marche en plaine, en face d’une mécanique si pauvre et si rigide, est toute nuance et toute richesse. Elle exige aussi l’effort, mais non par grossière magie arithmétique (oh ! se hisser à 4317 mètres !). C’est, presque à l’horizon, le village qu’allume un soleil bas ; chaque vitre à son tour vous fait signe d’un doigt qui miroite ; là seulement vous trouverez le sommeil. […] Votre marche est un tissu imprévisible de sursauts, d’acquiescements, de dérives plus fructueuses que des poursuites. Une succession de contacts dont chacun de l’autre diffère imperceptiblement ou dans sa totalité. Source étrange de connaissance, hasard maître des merveilles ! »" G. R
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https://sentier.gustave-roud.ch/gustave-roud