Créer sa boîte aujourd'hui, de mieux en mieux...
Posté : dim. 13 févr. 2011, 08:49
La fifille à son papa nous a crée un fil traitant de l'embauche par simulation, bien plus réaliste pour embaucher un individu que l'absurde CV + entretien d'embauche.
De même, dans notre monde moderne et surpeuplé ou tout a déjà été fait, où toutes les places sont déjà prises et donc où il est de plus en plus difficile, et nécessaire, de faire la différence, la dynamisation de l'économie passe par des changements profonds, non seulement dans les mentalités européennes, archaïques, mais aussi dans les méthodes.
La méthode préconisée présentée par le magazine Capital est une de celles-là.
De sortir du carcan minervien à oeillères, avec ce qui nous pend au nez est non seulement crucial, mais également urgent. On appelle ça "la réactivité"! Cette fameuse réactivité dont on affuble volontiers nos ennemis américains avec une quasi vénération, dans un pseudo atlantisme fanatique.
La démarche proposée là ne consiste ni plus ni moins qu'en une "création par simulation". Il va plus s'agir de tester le futur patron que la boîte elle-même. Un boulanger peut très bien s'installer dans une ville déjà saturée de boulangers s'il est capable de faire la différence. Il va simplement réduire le chiffre d'affaires de ses concurrents. Il connaîtra une phase à vide, mais l'accès de curiosité engendré par l'apparition d'un nouveau commerce cumulé à la curiosité quand au culot de l'entrepreneur aura la même influence qu'une tache de miel sur la table du petit déjeuner --que je ne vais pas tarder à prendre ce dimanche matin-- dans une pièce pleine de mouches (et je ne dis pas que la pièce où je vais prendre mon petit déjeuner est pleine de mouches, hein? )
Outre-Atlantique, il existe carrément des organismes dont le rôle est de prêter l'argent nécessaire à l'exercice en taille réelle. On loue une boulangerie, ou un restaurant. L'investisseur, banquier ou capital-risqueur ou autre, peut ainsi observer l'individu en conditions quasi-réelles, en tous les cas de stress.
L'article parle "d'avantage prépondérant" (face à la concurrence, ndlr). L'avantage prépondérant en question, ce peut être lui-même. "Pourquoi pensez-vous réussir?"...."parce que je suis meilleur"...CQFD
On trouve également dans l'article des exemples, comme Facebook, Microsoft, Google, qui sont toutes des boîtes qui n'ont jamais connu le moindre business plan. Mais il y en a beaucoup d'autres. La Migros en Suisse, Carrefour en France, Wal-Mart aux Etats-Unis, tous partis d'une épicerie de quartier, par exemple. Globalement, les grandes réussites n'ont jamais connu le stade du business plan.
Plus grave, si certains créateurs de ces boîtes ont éventuellement fait des études ou une formation, ce n'est pour ainsi dire jamais dans leur secteur. Bill Gates, créateur de Microsoft, n'en était qu'au début de ses études de droit quand il les a arrêtées pour créer Microsoft. Son pote Steve Jobs, co-fondateur avec Woczinsky de Apple, lui n'en a jamais fait. Duttweiler, l'épicier qui a crée la Migros, savait à peine lire et écrire. Les fondateurs de Google n'étaient que passionnés par internet et étaient étudiants en mathématiques, physique, chimie. Ils n'ont pas eu l'idée du moteur de recherche, qui existait déjà, mais d'un algorithme mathématique qu'ils ont appliqué à leur projet.
Une entreprise n'a pas besoin d'un business plan, elle n'a pas besoin d'un patron qui a fait des études et va faire les choses comme on les lui a apprises, meilleure garantie d'echec sur toute la ligne...puisque tous les autres font comme lui! Non, une entreprise a besoin, tout simplement, d'un bon patron...et ça, c'est pas dans les business plan.
De même, dans notre monde moderne et surpeuplé ou tout a déjà été fait, où toutes les places sont déjà prises et donc où il est de plus en plus difficile, et nécessaire, de faire la différence, la dynamisation de l'économie passe par des changements profonds, non seulement dans les mentalités européennes, archaïques, mais aussi dans les méthodes.
La méthode préconisée présentée par le magazine Capital est une de celles-là.
De sortir du carcan minervien à oeillères, avec ce qui nous pend au nez est non seulement crucial, mais également urgent. On appelle ça "la réactivité"! Cette fameuse réactivité dont on affuble volontiers nos ennemis américains avec une quasi vénération, dans un pseudo atlantisme fanatique.
La démarche proposée là ne consiste ni plus ni moins qu'en une "création par simulation". Il va plus s'agir de tester le futur patron que la boîte elle-même. Un boulanger peut très bien s'installer dans une ville déjà saturée de boulangers s'il est capable de faire la différence. Il va simplement réduire le chiffre d'affaires de ses concurrents. Il connaîtra une phase à vide, mais l'accès de curiosité engendré par l'apparition d'un nouveau commerce cumulé à la curiosité quand au culot de l'entrepreneur aura la même influence qu'une tache de miel sur la table du petit déjeuner --que je ne vais pas tarder à prendre ce dimanche matin-- dans une pièce pleine de mouches (et je ne dis pas que la pièce où je vais prendre mon petit déjeuner est pleine de mouches, hein? )
Outre-Atlantique, il existe carrément des organismes dont le rôle est de prêter l'argent nécessaire à l'exercice en taille réelle. On loue une boulangerie, ou un restaurant. L'investisseur, banquier ou capital-risqueur ou autre, peut ainsi observer l'individu en conditions quasi-réelles, en tous les cas de stress.
L'article parle "d'avantage prépondérant" (face à la concurrence, ndlr). L'avantage prépondérant en question, ce peut être lui-même. "Pourquoi pensez-vous réussir?"...."parce que je suis meilleur"...CQFD
On trouve également dans l'article des exemples, comme Facebook, Microsoft, Google, qui sont toutes des boîtes qui n'ont jamais connu le moindre business plan. Mais il y en a beaucoup d'autres. La Migros en Suisse, Carrefour en France, Wal-Mart aux Etats-Unis, tous partis d'une épicerie de quartier, par exemple. Globalement, les grandes réussites n'ont jamais connu le stade du business plan.
Plus grave, si certains créateurs de ces boîtes ont éventuellement fait des études ou une formation, ce n'est pour ainsi dire jamais dans leur secteur. Bill Gates, créateur de Microsoft, n'en était qu'au début de ses études de droit quand il les a arrêtées pour créer Microsoft. Son pote Steve Jobs, co-fondateur avec Woczinsky de Apple, lui n'en a jamais fait. Duttweiler, l'épicier qui a crée la Migros, savait à peine lire et écrire. Les fondateurs de Google n'étaient que passionnés par internet et étaient étudiants en mathématiques, physique, chimie. Ils n'ont pas eu l'idée du moteur de recherche, qui existait déjà, mais d'un algorithme mathématique qu'ils ont appliqué à leur projet.
Une entreprise n'a pas besoin d'un business plan, elle n'a pas besoin d'un patron qui a fait des études et va faire les choses comme on les lui a apprises, meilleure garantie d'echec sur toute la ligne...puisque tous les autres font comme lui! Non, une entreprise a besoin, tout simplement, d'un bon patron...et ça, c'est pas dans les business plan.