
La sanction..
Aujourd'hui passe un article dans Arcinfo, je le commenterai un peu, je comprends que le/la journaliste souhaitait juste me retourner un tantinet de l'histoire....pas de problème avec ça...
Avant toute autre chose, il faut bien comprendre que ce qu'on me reproche c'est bel et bien produit. Partant, le juge ne pouvait pas, il n'en avait pas le droit, m'acquitter. J'ai recu plusieurs mails, après le tribunal, dans lesquels je pouvais lire que je serais sûrement acquitté. Ce à quoi j'ai répondu que ce n'était pas possible. La présence du public et le buzz mondial ont démontré l'interêt public de la chose, ce qui m'a valu une diminution de la peine grâce à mon droit à la parole. Le jugement est équitable.
Par contre, je ne vois pas où j'ai prétendu être un "chevalier blanc"...c'est à mourir de rire...

http://www.arcinfo.ch/journal/region/ne ... payer.html
Ceci dit, il y aurait matière à recours puisque plusieurs considérations du juge, du moins telles que rapportées par le journal, sont erronnées. Ceci sans compter qu'on a pas parlé de tout, comme du fait que les gens du canton de Neuchâtel ont refusé de mettre leur nom sur la pétition par peur de représailles...y'a qu'à imaginer ce qu'est le SCAV dans l'esprit des gens. Seuls ceux des autres cantons, ceux qui ne risquaient pas de voir débarquer le SCAV, ou ne risquaient pas d'avoir à faire un jour à eux, ont signé, parce qu'ils n'avaient pas peur. Ceci...et encore d'autres choses que je me réserverais le droit de sortir le cas échéant si l'affaire devait continuer. Donc....le juge a considéré, mais il a considéré de manière à pouvoir me condamner...mais sans chercher à m'écraser...tout va très bien Mme la Marquise, tout va très bien...
Il ne s'agit pas de paroles qui ont dépassé ma pensée....enfin, pas vraiment! Mais de paroles qui, si elles n'avaient pas été dites n'auraient pas induit la situation que nous avons connue et qui a démontré au SCAV qu'il était possible de se défendre contre son comportement abject. Dès lors, sur ce point, le juge à raison, il s'agit bien de mépris prémédité...et qui continuera, probablement, par d'autres, maintenant galvanisés par mon action, tant que le SCAV ne modifiera pas sa manière d'agir...mais je pense que c'est déjà le cas. Ce Monsieur Gobat est certainement assez intelligent pour comprendre qu'il doit reprendre le contrôle de son service et modifier certaines choses.
Pour ce qui est du discrédit du fonctionnement du SCAV et des personnalités des employés...ben oui, c'est le cas! C'est leur personnalité qui a engendré cette situation. C'est leur personnalité qui engendre les dysfonctionnements systématiques du SCAV.
Le juge a considéré "que les termes injurieux que j'ai employés ne s'appuient sur aucune verité"...disons que je n'ai que peu de preuves puisque les parties concernées, lâches, ne veulent pas les administrer. Mais les faits existent bel et bien tels que je les ai décrits et le comportement du SCAV serait bel et bien condamnable devant la CEDH... Et, surtout, je n'ai pas "épousé la cause des chiens", non, comme à mon habitude, c'est la cause de la justice que j'ai épousée. Ces gens posent de très graves problèmes sociaux et moraux et cela doit cesser. Ceci dit, en rapport de ce qui se passe dans d'autres services, secteurs, départements, milieux, on peut imaginer que le comportement du SCAV soit à relativiser. Ce qui s'est passé là est absolument anormal et aucun des éléments que j'ai cités ne s'est passé normalement.
Par ailleurs, il y a également d'autres arguments, comme l'attitude bornée du SCAV qui a refusé durant des mois la proposition de Mme Faivre de transmettre le chien et a finalement dû, après que je l'aie attaqué et traîné dans la boue, accepter qu'une telle chose se produise....mais trop tard pour la pauvre Mme Faivre qui n'est plus que l'ombre d'elle-même psychologiquement, détruite par les mensonges et le comportement honteux d'un service qui va devoir changer.
Pour ce qui est de la preuve du comportement du SCAV, je laisse la parole à Monsieur Matthey, nouveau propriétaire d'Azzaro qui écrit à Mme Marie-Thérèse Faivre, ancienne maîtresse, éplorée et maltraitée, par l'Etat, d'Azzaro qui montre à quel point Azzaro est un bon chien et que le foin engendré par le énième dysfonctionnement en trop du SCAV n'aurait jamais dû arriver et que j'avais donc raison de faire ce que j'ai fait. Courrier du 2 octobre :
Bonsoir Mme Faivre,
Voici une photo prise dernièrement dans le jardin. Azzaro se porte
très bien pour notre plus grand bonheur. Amitiés et bonne fin de
semaine. Blaise Matthey

Un grand merci à Monsieur Matthey d'avoir écrit ce gentil mot à Mme Faivre qui m'a alors demandé de le publier pour montrer à quel point Azzaro était un chien dangereux et donc à quel point le SCAV a bien agi.
La suite éventuelle...
Ben, tout dépend des gens. Certains sont venus me soutenir au tribunal, ce qui semble bien être une performance, mais personne n'a rien fait en réalité! La lâcheté ne paie malheureusement pas. Donc, comme j'ai proposé aux présents à la sortie du tribunal, si 3 personnes qui ont quelquechose à dire et veulent venir témoigner pour moi, je fais recours et j'écrabouille le SCAV.
En l'occurrence, rien que ce matin, après avoir entendu sur rfj, RTN, la RSR, l'énoncé du jugement, avoir lu l'article dans Arcinfo et sur les sites des radios et probablement ailleurs, j'ai reçu un tas de messages bien sympathiques. Le moins que l'on puisse dire est que les gens n'ont pas tout compris. Ces messages me touchent directement, bien sûr, mais ils ne changent rien à la cause et c'était sur le forum qu'ils devaient intervenir. Finalement, qui l'a fait?
Il y a des gens qui ont des choses à dire. L'une détient les preuves des malversations du SCAV, une autre n'imaginait même pas qu'il soit possible de se défendre et à subit le SCAV jusqu'à la mort de son toutou (là encore, c'est plus l'acharnement à la méchanceté, l'attitude incroyablement méprisante envers les plus élémentaires droits autant humains qu'animaux, qui pose problème). Une autre a assisté personnellement à plusieurs situations pour le moins plus que douteuses.
Une seule, jusqu'à présent, s'est manifestée.
Si 3 personnes m'envoient un message privé ou un mail en me disant qu'elles demandent à être citées comme témoins, je fais recours...et je convoque également, comme témoin, ce cher Monsieur Dey, dont on a peu parlé dans l'affaire, mais qui est responsable de bien des hauts faits du SCAV. D'ailleurs, cet individu a peur des chiens. Pour un gars chargé des affaires de chiens dangereux, ça fait un peu rire. Je ne vous dis pas ce que j'en ferais au tribunal...
Accessoirement, il y a ma plainte, pour laquelle je n'ai jamais eu de nouvelles. Je doute fort qu'elle aie été purement et simplement classée. Non, elle est en attente, voilà tout. Si j'étais amené à faire recours, j'écrirais pour demander des nouvelles. Si elle devait être classée, je déposerais plainte pour déni de justice et, éventuellement, j'irais jusqu'à la CEDH.
....Si je suis amené à ne pas faire recours, je retirerai ma plainte et l'affaire en restera là.
Donc, comme le fait gentiment remarquer le juge, n'étant pas directement concerné par le comportement du SCAV, j'estime avoir été bien sympa d'être allé jusque là. IL n'est néanmoins pas possible de défendre les victimes contre leur lâcheté.
Donc, qu'elles assument leur lâcheté...ou fassent preuve de courage...

Et après?
Après? Si l'affaire devait s'arrêter là, il n'y aurait plus d'après! Après le délai de recours, je retirerai ma plainte par écrit....et je supprimerai l'affaire Azzaro du forum, voilà tout. Fin de l'affaire, définitivement.
Les victimes du SCAV auront eu leur chance de faire bouger les choses, mais leur lâcheté aura pris le dessus. Dès lors, ce qui leur arrivera dans l'avenir sera bien fait pour elles et parfaitement justifié. Ce ne sera alors plus le comportement du SCAV qui sera à blâmer...mais celui des victimes.
J'ai vu, au sortir du tribunal, que les gens qui m'accompagnaient savaient peu de choses sur le tribunal. Cette affaire a démystifié le tribunal à leurs yeux. Ils ont compris que le tribunal n'est pas une honte mais un droit. A défaut d'autre chose, en tous cas les gens du public, venus me soutenir, lorsqu'il leur arrivera quelquechose, la prochaine fois, ne se laisseront pas faire. Je les ai blindés.

CQFD! ...