10 000 miles nautiques entre deux mondes
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Merci méchante madame, votre mot me touche. Effectivement, rien ne nous est encore arrivé.... Vous avez oublié la fameuse "Vague de Fond"... la fameuse hantise de maman.... laissez-moi encore un peu de temps, et vous la verrez.
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
j'ai dis ça moi??? jamais! faut lire entre les lignes... donc, mauvais élève, lisez: ERIC. bouuuuhhh!c'est qui "Pierre Tabarli"?
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Une fois à la Guadeloupe, tous nos rêves de découvertes de trésors étaient à portée de nos mains câleuses... Avions le choix: descendre au Sud, rester quelques temps ici, plonger, marcher, ripailler.
Avons choisis l'option ripaille... Cap sur ....Mamouth! Sommes en France, non? Un bon Camenbert, du bon pain et du Beaujolais nouveau, et.... pis tout.
L'environnement si luxuriant, les cocotiers, les oiseaux mouches, les cafards longs comme ça, les buissons dont les feuilles se rétractent au toucher, tout, absolument tout était découverte de chaque instant.
S'ils ne sont pas Beaux???
Voici l'intérieur babord de notre petite noix:
et celle de tribord:
La couchette avant, celle que l'on évite par vent de face...
Après repos et ripaille, avons loué un scooter pour aller visiter la Soufrière qui se situe dans l'aile gauche de l'île:
Nous voici au marché de Pointe-à-Pitres en quête de tout ce qui est exotique: je vous mets au défi de trouver comment cuisiner les bananes à cuire!....
Ici: dans la forêt de la Soufrière:
Avons roulé jusqu'au sommet, mais à mi-chemin avons été rincés pour le restant du trajet... jamais eu aussi froid!
Quelle bienfaisante bouffée d'oxygène vert...
Je vous concocte un petit menu pas triste pour demain.... zallez voir!
A demain alors!
Avons choisis l'option ripaille... Cap sur ....Mamouth! Sommes en France, non? Un bon Camenbert, du bon pain et du Beaujolais nouveau, et.... pis tout.
L'environnement si luxuriant, les cocotiers, les oiseaux mouches, les cafards longs comme ça, les buissons dont les feuilles se rétractent au toucher, tout, absolument tout était découverte de chaque instant.
S'ils ne sont pas Beaux???
Voici l'intérieur babord de notre petite noix:
et celle de tribord:
La couchette avant, celle que l'on évite par vent de face...
Après repos et ripaille, avons loué un scooter pour aller visiter la Soufrière qui se situe dans l'aile gauche de l'île:
Nous voici au marché de Pointe-à-Pitres en quête de tout ce qui est exotique: je vous mets au défi de trouver comment cuisiner les bananes à cuire!....
Ici: dans la forêt de la Soufrière:
Avons roulé jusqu'au sommet, mais à mi-chemin avons été rincés pour le restant du trajet... jamais eu aussi froid!
Quelle bienfaisante bouffée d'oxygène vert...
Je vous concocte un petit menu pas triste pour demain.... zallez voir!
A demain alors!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Sorry. Je ne puis tenir parole, suis en pleine digestion libanaise....
Demain. promis!
En attendant, faites un super rêve: le chant des grenouilles comme fond sonore.... y a pas meilleur.
Demain. promis!
En attendant, faites un super rêve: le chant des grenouilles comme fond sonore.... y a pas meilleur.
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Oû en étais-je.... ha! les Caraïbes... Après ripailles à la Guadeloupe, choisissons de descendre au Venezuelaz...
Au Sud de la Guadeloupe, les Saintes... on y trouve des rastas blonds... si-si!...
... et des minets tous seuls avec une chèvre!... Nous faisions des plongées de chasse pour les nourrir: ils bouffaient tout! pas comme mes chats... Si j'avais été seule, je les aurais tous adoptés ou bien je serai restée sur cet ilot.
Iles de la Dominique, sont-y pas mimis?? Toutes ces iles récemment indépendantes, Dominique, St-Vincent, Ste Lucie, etc..., crèvent la faim: nous pratiquions donc le troc: genre, un t-shirt contre 4 bananes et 2 pamplemousses. Nous nous sommes fait délesté durant la nuit, de tous les maillots de bains et linges qui avaient été suspendus à sécher. Pas grave.
Sainte-Lucie, les deux Pics... un drame s'y déroulera dans quelques mois ...
On appelle cela un "trou à cyclone", lieu de protection en cas de très-très mauvais temps, présents dans quelques îles, dont le seul inconvénient est d'être infestés de moustiques... Ces bestioles m'ont bouffée jusqu'au sang... mais moins pires qu'au Canada... Quelle vie d'artiste!
A demain ! j'espère!
Au Sud de la Guadeloupe, les Saintes... on y trouve des rastas blonds... si-si!...
... et des minets tous seuls avec une chèvre!... Nous faisions des plongées de chasse pour les nourrir: ils bouffaient tout! pas comme mes chats... Si j'avais été seule, je les aurais tous adoptés ou bien je serai restée sur cet ilot.
Iles de la Dominique, sont-y pas mimis?? Toutes ces iles récemment indépendantes, Dominique, St-Vincent, Ste Lucie, etc..., crèvent la faim: nous pratiquions donc le troc: genre, un t-shirt contre 4 bananes et 2 pamplemousses. Nous nous sommes fait délesté durant la nuit, de tous les maillots de bains et linges qui avaient été suspendus à sécher. Pas grave.
Sainte-Lucie, les deux Pics... un drame s'y déroulera dans quelques mois ...
On appelle cela un "trou à cyclone", lieu de protection en cas de très-très mauvais temps, présents dans quelques îles, dont le seul inconvénient est d'être infestés de moustiques... Ces bestioles m'ont bouffée jusqu'au sang... mais moins pires qu'au Canada... Quelle vie d'artiste!
A demain ! j'espère!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Pas ce soir, maux de tête pour tout!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Merci Bolivar d'apprécier!
Vous savez quoi? j'ai fais des efforts pour écrire peu en pensant vous embêter avec mes longs textes... Je vais donc couper la poire en deux ...
Et vous alors, votre virée en Solex à travers l'Europe, c'est pour quand????? avec des photos, svépé...
A plus tard!
PS: pour Admin, il veille sûrement au grain.... ?? Sûrement très occupé. Peut-être qu'en lui envoyant un message privé....
Vous savez quoi? j'ai fais des efforts pour écrire peu en pensant vous embêter avec mes longs textes... Je vais donc couper la poire en deux ...
Et vous alors, votre virée en Solex à travers l'Europe, c'est pour quand????? avec des photos, svépé...
A plus tard!
PS: pour Admin, il veille sûrement au grain.... ?? Sûrement très occupé. Peut-être qu'en lui envoyant un message privé....
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Nous filâmes droit au Sud, non sans prendre le temps de prendre le temps de "farnienter" de Saint-Vincent, terre promise de tous les robinsons, aux Grenadines, terres de toutes les "huppes" en mal d'aventure et d'exotisme: apéros dans restaurants à fleur d'océan, mouillage "sélect" aux côtés du "Windstar", immense voilier pour touristes.
Venions de loin, avions mérité notre "droit de conquérir" ce dont tous nous accordaient: rien ne nous était refusé chez les huppés, étions comme des invités de choix et devions même refuser.
Avions choisis de plonger dans le site de "l'épave de l'Antille", bateau de croisière de la Compagnie Générale Transatlantique de 120 mètres, coulé en 1971 suite à un incendie pour avoir heurté un récif. La plongée fut dangereuse, tant les courants étaient forts: je crus ne plus pouvoir rejoindre ma coque de noix, le courant m'emportait.
Arrivés à l' île de la Grenade, nous faisons connaissance de Hooby (Harold Hoobanof) qui passe ses hivers canadiens sur son voilier et ses étés dans les Territoires du Nord-ouest canadiens comme pilote de DC3 pour les Fire Jumper.... Nous ferons un très long chemin ensemble, jusqu'au Canada.....
A la traîne, ce beau barracuda d'un mètre-cinquante, pêché grâce au fait qu'il ait bouffé le tazar que nous tentions de remonter à bord...
La fameuse épave... elle me fait encore peur....
Mouillage tranquille à Grenade:
Excellente pêche au fusil! J'étais très bonne: suroxygénation, plongée verticale, rester immobile à 6-8 mètres de fond à attendre les proies, tirer.
A demain, peut-être!
Venions de loin, avions mérité notre "droit de conquérir" ce dont tous nous accordaient: rien ne nous était refusé chez les huppés, étions comme des invités de choix et devions même refuser.
Avions choisis de plonger dans le site de "l'épave de l'Antille", bateau de croisière de la Compagnie Générale Transatlantique de 120 mètres, coulé en 1971 suite à un incendie pour avoir heurté un récif. La plongée fut dangereuse, tant les courants étaient forts: je crus ne plus pouvoir rejoindre ma coque de noix, le courant m'emportait.
Arrivés à l' île de la Grenade, nous faisons connaissance de Hooby (Harold Hoobanof) qui passe ses hivers canadiens sur son voilier et ses étés dans les Territoires du Nord-ouest canadiens comme pilote de DC3 pour les Fire Jumper.... Nous ferons un très long chemin ensemble, jusqu'au Canada.....
A la traîne, ce beau barracuda d'un mètre-cinquante, pêché grâce au fait qu'il ait bouffé le tazar que nous tentions de remonter à bord...
La fameuse épave... elle me fait encore peur....
Mouillage tranquille à Grenade:
Excellente pêche au fusil! J'étais très bonne: suroxygénation, plongée verticale, rester immobile à 6-8 mètres de fond à attendre les proies, tirer.
A demain, peut-être!
-
- Administrateur
- Messages : 924
- Enregistré le : ven. 16 janv. 2009, 14:03
- Localisation : Au soleil
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Que nenni, que nenni...Juste une question, diable que fait donc l'admin ? on ne l'entends plus, pas plus que Técé etc.
A-t-il pris des vacances?
@lfdpn : savez-vous qu'il y a déjà eu beaucoup de morts à cause du Tazar? Il est autorisé par de plus en plus de polices....et il y a de plus en plus de morts parce que comme on prétend qu'il n'est pas léthal, on ne se gêne pas de l'utiliser...du coup on l'utilise plus ce qui fait plus de bavures...
...Ceci dit, j'ignorais qu'il se pêchait et je ne me serais jamais douté qu'il puisse servir d'appât pour le barracuda?
Electrisante, pour ne pas dire "électrocutante", nouvelle...
Appropriez-vous la signature du Monde en Chantier
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
M'enfin Técé, vous confondez: un taizer est fait pour faire taire alors qu'un tazard se faire cuire.. rôôôhhhh!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Paradis à l'horizon! Los Testigos! Personne. Plus loin, c'est la Isla Bonita, La Bella Margarita, l'île de la profusion avec ses milliers de petites boutiques et de restroquets, là où personne ne s'énerve: "magnana!"
Nous mouillons dans la baye de Pampatar, le restaurant de la plage met à disposition des voyageurs des douches gratuites, le paradis... et nous sert les meilleurs filets mignons du monde, avec comme entrée les fameux pains grillés à l'ail et olio d'oliva... hummmmm!...
Je ne les connaissaient que grâce à Pezzi... et là, ils sont partout ces beaux pélicans... le Vénézuela est LA Terre-Sainte, je confirme.
Après l'accueil, nous voguons jusqu'aux terres de Los Roquès, réserve naturelle du Venezuela où nous rencontrons pour une belle journée un milliardaire en sortie de pêche avec sa famille et son "boy" comme pilote.... (malheureusement les photos n'ont pas été envoyées sur le FTP...)
Regardez par vous-même, les îles du Venezuela sont innomables:
Mouillage face au Trimar, le fameux resto de Pampatar (Isla Margarita):
Bonne chasse:
Los Testigos, un paradis...
A Cayo Caremero, nous trouvons des cabanes ouvertes avec un élevage de tortues:
Los Testigos, les rouleaux me transforment en nayade....é demi-noyée dans les secondes qui suivirent...
Los Roques, le sommet:
Los Roques, prise en Flagrant délit...
Le skipper "on the way to dive..." (pour méchante madame.... ) ...)
Pour ce soir, je m'arrête-là, trop de remue-souvenirs...
A demain, peut-être.
Nous mouillons dans la baye de Pampatar, le restaurant de la plage met à disposition des voyageurs des douches gratuites, le paradis... et nous sert les meilleurs filets mignons du monde, avec comme entrée les fameux pains grillés à l'ail et olio d'oliva... hummmmm!...
Je ne les connaissaient que grâce à Pezzi... et là, ils sont partout ces beaux pélicans... le Vénézuela est LA Terre-Sainte, je confirme.
Après l'accueil, nous voguons jusqu'aux terres de Los Roquès, réserve naturelle du Venezuela où nous rencontrons pour une belle journée un milliardaire en sortie de pêche avec sa famille et son "boy" comme pilote.... (malheureusement les photos n'ont pas été envoyées sur le FTP...)
Regardez par vous-même, les îles du Venezuela sont innomables:
Mouillage face au Trimar, le fameux resto de Pampatar (Isla Margarita):
Bonne chasse:
Los Testigos, un paradis...
A Cayo Caremero, nous trouvons des cabanes ouvertes avec un élevage de tortues:
Los Testigos, les rouleaux me transforment en nayade....é demi-noyée dans les secondes qui suivirent...
Los Roques, le sommet:
Los Roques, prise en Flagrant délit...
Le skipper "on the way to dive..." (pour méchante madame.... ) ...)
Pour ce soir, je m'arrête-là, trop de remue-souvenirs...
A demain, peut-être.
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Y'a pas, j'aime bien les brunes, je ne dis pas...mais j'aime décidement bien les blondes aussi...
Par contre, les beaux bruns bien bronzés et tout maigrichons je m'en cogne éperdûment!
Non mais, c'est quoi ce bellâtre assis à ne rien foutre comme un parasite qu'il est sur une magnifique plage de sable blanc du bout du monde???
...Ca devient n'importe quoi ce voyage!!!
duuQduuQduuQ....
Par contre, les beaux bruns bien bronzés et tout maigrichons je m'en cogne éperdûment!
Non mais, c'est quoi ce bellâtre assis à ne rien foutre comme un parasite qu'il est sur une magnifique plage de sable blanc du bout du monde???
...Ca devient n'importe quoi ce voyage!!!
duuQduuQduuQ....
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
C'est pas beau d'être jaloux D'autant plus que je crois que c'est vous sur la photo
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Ah non! Moi je suis baraqué!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
heum... l'histoire se passe en mars 1987... Diabolo avait encore du lait derrière les zoreilles...
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Eh ouais, à ce moment-là, j'étais un bel homme d'affaires en costard-cravate qui écumait l'Europe avec sa puissante Mercedes 350 SEL.heum... l'histoire se passe en mars 1987... Diabolo avait encore du lait derrière les zoreilles...
Neuchâtel-Milan en 2 heures, Cornaux-Sierre en 55 minutes, Cornaux-Fribourg en 18 minutes, Neuchâtel-La Chaux-de-Fonds en...pfouuhh......
Putain, l'éclate totale! A cette époque la Suisse était encore vivable..
Eh ouais, j'étais encore petit, mais déjà dynamique! Je visitais jusqu'à 20 clients dans la journée, en plus de m'occuper de ma societé personnelle...
...Quelle vie...
Mais aussi d'autres avantages, comme :
...Non, ça c'est personnel et, de toute façon, ceux qui connaissent savent très bien de quoi je veux parler et ceux qui ne savent pas, ça ne les interesse de toute façon pas!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
ouhhhh!... sacré Fufu!...
Dia-bo-lo: calmez-vous voyooooonnnns! Restez calme, disons 3 minutes. Juste 3. Respirez.
Ce soir, suis un peu crevée, alors je respire un bon coup. Je respire aussi un bon coup le matin avant d'aller bosser.... c'est moins difficile....
ahhhhhhhhh!
Dia-bo-lo: calmez-vous voyooooonnnns! Restez calme, disons 3 minutes. Juste 3. Respirez.
Ce soir, suis un peu crevée, alors je respire un bon coup. Je respire aussi un bon coup le matin avant d'aller bosser.... c'est moins difficile....
ahhhhhhhhh!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Nom de bleu! Quand je pense qu'elle dort à côté....je me dis qu'il est bien temps que j'aille me coucher moi aussi...
Bonne nuit...
Bonne nuit...
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Si-si, ça nous intéresse!Mais aussi d'autres avantages, comme :
...Non, ça c'est personnel et, de toute façon, ceux qui connaissent savent très bien de quoi je veux parler et ceux qui ne savent pas, ça ne les interesse de toute façon pas!
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
En avril quatre-vingt sept, nous touchons le continent sud-américain et accrochons notre fier destroyer à un des quais de la Marina de Cumana encerclée de grillages et gardée en permanence par des militaires armés d'uzzis qui déambulent le long des pontons. Je pense ne pas avoir rêvé, mais notre voisin d'en face qui battait pavillon américain, qui passait son temps à soigner son petit chien qu'il venait de trouver sur le bas côté d'une route vénézuellienne et à revernir son beau voilier de bois, avait une étrange ressemblance avec... je vous le confie en toute discrétion: Sylvester Stallone....
Avons profité de cette escale pour partir à la conquête du continent en commençant par le Salto del Angel, les plus belles et hautes chutes du monde, pas un touriste bariolé en vue, que le bruit assourdissant de l'eau pour nous laver le cerveau. Partons ensuite pour la plus grande ville qui nous a été donné de visiter: Caracas! (à prononcer en accentuant les consonnes) http://fr.wikipedia.org/wiki/Caracas. Autant de monde à la fois que j'ai faillis tourner de l'oeil... Avons vite fait de ficher le camp de là pour nous réoxygéner dans les mystérieuses et séculaires montagnes du Pérou.
Ahhh, le Pérou!... toute une histoire sans vague de fond, mais avec le sentier lumineux à contourner.... Je me souviens bien du fameux train qui nous transportât loin, très loin de la civilisation, jusqu'à 4000 mètres, jusqu'à Puna assise aux abords du Lac Titicaca: fabuleux trésor de l'humanité! Je me souviens d'un gars dans le train qui se baladait avec une grosse balle d'oxygène pour ceux qui manquait d'air, je me souviens des WC occupés par ceux dont les intestins dérefoulaient "grâve" (...) en raison de l'altitude qui malmenait notre frêle corpulence.... Je me souviens aussi de mon coeur qui battait la chammade en permanence, de ce besoin de dormir en permanence... Je me souviens du canoé de pailles qui nous menât aux îles de pailles, mais j'étais si mal en point que tout cela représente encore aujourd'hui un rêve lointain. Je n'avais qu'une envie, retourner en plaine pour respirer un peu d'oxygène et apaiser mon coeur. Quelques jours plus tard, en touristes, cap sur les îles péruviennes peuplées de morses dans le Pacifique où grouillent des méduses par millions ...hannnn!....
J'avoue avoir été soulagée de retrouver mon embarquation bien gardée par mes chers vénézuéliens....
Quelques photos?
Le Saut de l'Ange, qui ose??
Aux abords du Saut de l'Ange... le Paradis, non?
En route pour Caracas... ça roule vite.... l'image me semble à l'envers... oups!...
... si vite .....
En chemin, avons fait arrêt dans une maison-buvette, et là, il y avait une porte sur la mer.....
De retour sur la côte vénézuélienne, cinq kilos en moins, très loin de la civilisation, proche des moustiques:
Non, vous n'aurez pas d'images du Pérou, pour la simple et bonne raison que notre réflex fut volé dans le train entre Cuzco et Puna.... Chose réparée à l'aéroport de transit de Quito....
Je vous laisse à présent, je me dois de repenser à la fameuse porte sur l'été, celle qui mène à la mer.... non, pas celle de demain matin....
A demain soir! Meilleures pensées.
Nota: durant plusieurs mois, il m'avait semblé avoir attrappé un sale truc comme la malaria ou la cigatera, mais je me remis avec le temps; je pense simplement avoir très mal supporté la haute altitude.
Avons profité de cette escale pour partir à la conquête du continent en commençant par le Salto del Angel, les plus belles et hautes chutes du monde, pas un touriste bariolé en vue, que le bruit assourdissant de l'eau pour nous laver le cerveau. Partons ensuite pour la plus grande ville qui nous a été donné de visiter: Caracas! (à prononcer en accentuant les consonnes) http://fr.wikipedia.org/wiki/Caracas. Autant de monde à la fois que j'ai faillis tourner de l'oeil... Avons vite fait de ficher le camp de là pour nous réoxygéner dans les mystérieuses et séculaires montagnes du Pérou.
Ahhh, le Pérou!... toute une histoire sans vague de fond, mais avec le sentier lumineux à contourner.... Je me souviens bien du fameux train qui nous transportât loin, très loin de la civilisation, jusqu'à 4000 mètres, jusqu'à Puna assise aux abords du Lac Titicaca: fabuleux trésor de l'humanité! Je me souviens d'un gars dans le train qui se baladait avec une grosse balle d'oxygène pour ceux qui manquait d'air, je me souviens des WC occupés par ceux dont les intestins dérefoulaient "grâve" (...) en raison de l'altitude qui malmenait notre frêle corpulence.... Je me souviens aussi de mon coeur qui battait la chammade en permanence, de ce besoin de dormir en permanence... Je me souviens du canoé de pailles qui nous menât aux îles de pailles, mais j'étais si mal en point que tout cela représente encore aujourd'hui un rêve lointain. Je n'avais qu'une envie, retourner en plaine pour respirer un peu d'oxygène et apaiser mon coeur. Quelques jours plus tard, en touristes, cap sur les îles péruviennes peuplées de morses dans le Pacifique où grouillent des méduses par millions ...hannnn!....
J'avoue avoir été soulagée de retrouver mon embarquation bien gardée par mes chers vénézuéliens....
Quelques photos?
Le Saut de l'Ange, qui ose??
Aux abords du Saut de l'Ange... le Paradis, non?
En route pour Caracas... ça roule vite.... l'image me semble à l'envers... oups!...
... si vite .....
En chemin, avons fait arrêt dans une maison-buvette, et là, il y avait une porte sur la mer.....
De retour sur la côte vénézuélienne, cinq kilos en moins, très loin de la civilisation, proche des moustiques:
Non, vous n'aurez pas d'images du Pérou, pour la simple et bonne raison que notre réflex fut volé dans le train entre Cuzco et Puna.... Chose réparée à l'aéroport de transit de Quito....
Je vous laisse à présent, je me dois de repenser à la fameuse porte sur l'été, celle qui mène à la mer.... non, pas celle de demain matin....
A demain soir! Meilleures pensées.
Nota: durant plusieurs mois, il m'avait semblé avoir attrappé un sale truc comme la malaria ou la cigatera, mais je me remis avec le temps; je pense simplement avoir très mal supporté la haute altitude.
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Y'a pas, quel voyage quand même...
...C'est pas ordinaire...
C'est fabuleux d'avoir vu tout ça autrement que sur du papelard plus ou moins mal imprimé...
...C'est pas ordinaire...
C'est fabuleux d'avoir vu tout ça autrement que sur du papelard plus ou moins mal imprimé...
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
ça, c'est gentil, merci Diabolo. Heu!, vous zhabitez chez vos pôrents??? juste comme ça....
-
- Contremaître
- Messages : 290
- Enregistré le : dim. 30 nov. 2008, 16:00
- Localisation : Juste ici!
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Bolivar? je vous jure que je n'ai retiré aucun lien; dites-moi tout, et je pars à la recherche.
Pour moi, la Bolivie s'est résumée à deux heures à l'aéroport de Quito, navrée.
Ecoutez, vous avez fait dans votre jeunesse un super voyage, et vous pourriez nous en parler....
Pedro della Stone?, racontez-nous le fabuleux voyage de votre grand-père, il nous intéresse énooormément. Il est mort dans quel village, et je vous dirais des chose sur ce village... allez! faites le pas, vous vous sentirez mieux après.
Faites de beaux rêves, Bolivarrrr (...) A la cinquo della tarde... por cinquo bolivarrrr à la venuda Bolivarrrr )...comme au Venezuela...!
Gros becs à tous les deux....
Pour moi, la Bolivie s'est résumée à deux heures à l'aéroport de Quito, navrée.
Ecoutez, vous avez fait dans votre jeunesse un super voyage, et vous pourriez nous en parler....
Pedro della Stone?, racontez-nous le fabuleux voyage de votre grand-père, il nous intéresse énooormément. Il est mort dans quel village, et je vous dirais des chose sur ce village... allez! faites le pas, vous vous sentirez mieux après.
Faites de beaux rêves, Bolivarrrr (...) A la cinquo della tarde... por cinquo bolivarrrr à la venuda Bolivarrrr )...comme au Venezuela...!
Gros becs à tous les deux....
-
- Administrateur
- Messages : 924
- Enregistré le : ven. 16 janv. 2009, 14:03
- Localisation : Au soleil
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
je pense que c'était dimanche, il y avait un lien pour Los Testigos dans le récit de LFDPN et
en cliquant dessus j'ai eu de la lecture pendant 1heure et demi, magnifique, mais malheureusement
une foi de retour au forum ici le lien n-y était plus.
Moi ça me dit rien en tous cas....pourtant je le suis de près le voyage...
Appropriez-vous la signature du Monde en Chantier
Re: 10 000 miles nautiques entre deux mondes
Joli lien vers un joli site....mais que je n'ai personnellement jamais vu ici...
Quand à leur "voyage", en réalité, ils sont moins aventureux. Lfdpn c'était sur un bateau beaucoup plus petit, plus rapide, moins confortable, sans équipement de bord, en plastique, lèger, avec très peu d'argent.
Eux c'est avec un bateau bien plus confortable et beaucoup mieux équipé : guindeau, 3 GPS, ordinateur, compas magnétique et électronique, loch, echosondeur, pilote automatique, etc...
...Et il y a l'exploration, très différente. Ceux-là ont un regard moins curieux, plus pragmatique. Lfdpn c'est des regards d'enfants qui ne s'attendaient pas découvrir ce qu'ils voient, et non pas de personnes qui vont quelquepart pour voir "pour de vrai". Ceux du Cercamon explorent les peuplades, comme le ferait un ethnologue, Lfdpn les cotoie et vit avec eux.
Il y a aussi la pêche au harpon, quotidienne pour Lfdpn, en lieu et place de vie à bord comme dans un appart.
Donc, oui, ils voyagent, mais en voyage très organisé, sans risque, sur un bateau confortable. A un moment donné, la fille dit qu'ils ont même tout prévu pour leur retraite...y'a qu'à imaginer...
Donc c'est un magnifique voyage, mais pas du tout dans le même esprit ni de la même qualité et, pour ainsi dire, sans périls. Or, comme le disait Beaudelaire : "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Lfdpn a triomphé des éléments, elle a subi la tempête sur une coque de noix, elle a pêché, en plongeant avec un fusil comme une chasseresse, et en apnée encore, pour pouvoir manger.
Quand à leur "voyage", en réalité, ils sont moins aventureux. Lfdpn c'était sur un bateau beaucoup plus petit, plus rapide, moins confortable, sans équipement de bord, en plastique, lèger, avec très peu d'argent.
Eux c'est avec un bateau bien plus confortable et beaucoup mieux équipé : guindeau, 3 GPS, ordinateur, compas magnétique et électronique, loch, echosondeur, pilote automatique, etc...
...Et il y a l'exploration, très différente. Ceux-là ont un regard moins curieux, plus pragmatique. Lfdpn c'est des regards d'enfants qui ne s'attendaient pas découvrir ce qu'ils voient, et non pas de personnes qui vont quelquepart pour voir "pour de vrai". Ceux du Cercamon explorent les peuplades, comme le ferait un ethnologue, Lfdpn les cotoie et vit avec eux.
Il y a aussi la pêche au harpon, quotidienne pour Lfdpn, en lieu et place de vie à bord comme dans un appart.
Donc, oui, ils voyagent, mais en voyage très organisé, sans risque, sur un bateau confortable. A un moment donné, la fille dit qu'ils ont même tout prévu pour leur retraite...y'a qu'à imaginer...
Donc c'est un magnifique voyage, mais pas du tout dans le même esprit ni de la même qualité et, pour ainsi dire, sans périls. Or, comme le disait Beaudelaire : "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". Lfdpn a triomphé des éléments, elle a subi la tempête sur une coque de noix, elle a pêché, en plongeant avec un fusil comme une chasseresse, et en apnée encore, pour pouvoir manger.